La paralysie du sommeil est un phénomène qui intrigue et inquiète, touchant environ 20% de la population à un moment ou à un autre de leur vie. Ce trouble du sommeil, qui survient généralement lors de la phase de sommeil paradoxal, se caractérise par une incapacité temporaire à effectuer des mouvements volontaires au réveil ou à l’endormissement. Parfois accompagnée d’hallucinations, elle est généralement sans danger. Voici ce qu’il faut absolument savoir pour la traiter.
Comprendre la paralysie du sommeil
Durant le sommeil paradoxal, une phase où l’activité cérébrale est intense et où les rêves sont les plus vivaces, le corps libère de la glycine, un neurotransmetteur qui inhibe le mouvement des muscles pour empêcher de « jouer » ses rêves.
Normalement, cette paralysie cesse avant le réveil. Cependant, il arrive que cette inhibition persiste, laissant la personne consciente mais temporairement paralysée. La fameuse paralysie du sommeil.
Bien que tout le monde puisse expérimenter la paralysie du sommeil, certains facteurs peuvent augmenter la fréquence de ce trouble : le stress, l’anxiété, la fatigue, le manque de sommeil. Ce sont aussi les changements brusques de mode de vie, ou encore les horaires de sommeil irréguliers qui sont souvent en cause.
Plus étonnant, dormir sur le dos semble également favoriser les épisodes de paralysie du sommeil.
Agir en cas de paralysie du sommeil
En cas de paralysie, il est conseillé de rester calme et de tenter de se détendre. Lutter activement contre la paralysie peut augmenter l’anxiété et aggraver la situation.
Pensez à des choses agréables et essayez de détendre vos muscles. Cela peut aider à sortir de cet état.
Il n’existe pas de traitement spécifique pour la paralysie du sommeil. Alors, quelle est la solution ?
- Améliorer son hygiène de vie et la qualité de son sommeil peut prévenir les épisodes.
- Des exercices de relaxation peuvent également être bénéfiques.
Les personnes qui ont vécu la paralysie du sommeil décrivent souvent une sensation d’oppression et de peur intense. Certains témoignages suggèrent que se concentrer sur des mouvements minimes, comme bouger les doigts ou les orteils, peut aider à briser la paralysie. D’autres recommandent de se concentrer sur la respiration et d’attendre que l’épisode passe, en se rappelant que c’est un phénomène temporaire et généralement inoffensif.
Si les épisodes sont fréquents et perturbent significativement le quotidien, il est recommandé de consulter un médecin, car cela pourrait être un symptôme de narcolepsie.
En comprenant mieux les mécanismes sous-jacents de la paralysie du sommeil et en adoptant des stratégies de gestion du stress, il est possible de réduire la fréquence et l’intensité de ces épisodes.
