Vous avez pu remarquer que tout le monde ne possédait pas le même rythme de sommeil. Certains s’endorment facilement le soir, tandis que d’autres ont besoin de davantage de temps pour dormir le matin. Comment ce phénomène s’explique t’il ? Quels sont les différents rythmes de sommeil existants ? Nous allons tout vous expliquer à propos de ce sujet passionnant.
Qu’est ce qu’un chronotype ?
Les êtres humains et les animaux vivent selon le rythme circadien. Il s’agit du regroupement de tous les processus biologiques cycliques sur une durée d’environ 24 heures. Toutefois, il faut savoir que, chez les êtres humains, cette régulation interne peut varier d’un individu à l’autre. Concrètement cela se traduit par un rythme supérieur ou inférieur à 24 heures. En effet, si le rythme circadien est naturellement régi par la lumière du soleil , il peut être aussi influencé par des facteurs génétiques, psychologiques et environnementaux. La bonne gestion de ce rythme aura une action favorable sur les niveaux de vigilance, d’énergie et de fatigue d’un individu mais aussi sur sa température corporelle et ses niveaux de certaines hormones (cortical et insuline par exemple).
On parle alors de chronotype lorsque l’on désigne la préférence d’une personne pour des activités de jour ou de soir. Le terme évoque également des temps de sommeil plus ou moins décalés lors d’un cycle complet de sommeil.
Les différents chronotypes
Pour connaître son chronotype, il suffit d’effectuer un test mis au point par les scientifiques Jim A. Horne et Olov Östberg en 1976. Celui-ci est une référence en ce domaine. Il comporte neuf questions et permet, en fonction des réponses apportées, de déterminer à quel chronotype nous appartenons parmi les cinq possibles.
Ainsi, on recense :
- le chronotype matinal extrême,
- le chronotype matinal simple,
- le chronotype neutre,
- le chronotype vespéral simple,
- le chronotype vespéral extrême.
Le chronotype matinal (qu’il soit extrême ou simple) regroupe les individus se levant et de se couchant tôt. Ils sont en forme en se levant et se montrent plus performants en début de journée. Ils éprouvent des difficultés pour rester éveillés tard en soirée.
Le chronotype vespéral, également appelé chronotype tardif, désigne la tendance des individus à se lever plus tard. Ils sont fatigués au moment du lever et débutent la journée de manière lente. Ils atteignent le pic de leur forme journalière au cours de la soirée.
Comme son nom le laisse penser, un chronotype neutre se situe à mi-chemin entre le chronotype matinal et le vespéral.
L’âge de l’individu répondant aux questions du test a également une forte influence sur son résultat. Ainsi, on observe que les plus jeunes enfants ont une forte propension à se lever de bonne heure. Lorsque ce même individu sera à l’âge de l’adolescence, il veillera bien plus tard le soir et se lèvera plus tard le matin. C’est à l’âge adulte que le comportement devient plus marqué et que l’on peut déterminer avec exactitude le chronotype d’un individu. Au delà de 60 ans, la tendance majoritaire rester de se lever de bonne heure. Après analyse de ce phénomène, il est permis d’affirmer que le type circadien varie en fonction de l’âge.
Les personnes possédant un chronotype matinal s’accommodent plus aisément des horaires de l’école, du travail et de la vie sociale en général. Ils seraient également en meilleure forme physique et moins sujets au stress, aux troubles de la personnalité ou encore à l’anxiété qu’un individu avec un chronotype vespéral. A l’inverse, ces derniers consommeraient davantage d’alcool.