Le sommeil a longtemps été considéré comme une petite mort, une période durant laquelle le dormeur est complètement inconscient. Les rêves, eux, étaient des messages divins que certains prétendaient pouvoir interpréter. Il a fallu attendre le 20ème siècle et l’apparition de l’électroencéphalographie pour constater que le cerveau reste actif durant le sommeil et que les ondes émises ne sont toujours pareilles.
Il existe 2 types de sommeil, le sommeil lent et le sommeil paradoxal, qui se succèdent 3 à 5 fois durant la nuit. Chacun de ces cycles dure en moyenne une heure et demi bien que cette durée varie d’un individu à l’autre et selon son âge.
Le sommeil lent en 3 phases :
Le sommeil lent comprend 3 phases :
1. L’endormissement
La personne bâille, commence à respirer plus lentement et ses muscles se relâchent. Elle n’est pas encore endormie mais n’est plus vraiment consciente de ce qui se passe autour d’elle. Il lui arrive soudain de bondir parce qu’elle se sent tomber dans le vide sous l’effet de la décontraction musculaire.
2. Le sommeil lent léger
Ce deuxième stade est le plus long puisqu’il occupe la moitié de la totalité du sommeil. La personne s’est endormie et respire de façon régulière. Comme ses muscles sont au repos, aucun mouvement n’est perceptible. Pourtant, au moindre stimulus, elle se réveille et se rend compte qu’elle s’était endormie.
3. Le sommeil lent profond
Cette période représente environ un quart de la nuit mais elle est plus longue au cours des premiers cycles. Le cerveau émet des ondes lentes de grande amplitude et les muscles sont complètement relâchés. Le corps entier est au repos. Il évacue la fatigue tant physique que mentale. Il est très difficile de réveiller la personne à ce moment-là. C’est un moment très bénéfique pour l’organisme.
Le sommeil paradoxal
Cette partie couvre 20 à 25% de la totalité du repos mais est plus longue en fin de nuit. Ce sommeil est appelé paradoxal parce que le corps est au repos absolu mais le cerveau montre une activité importante. On l’appelle aussi stade REM (Rapid Eye Movement) à cause des mouvements oculaires rapides caractéristiques de cette période. L’activité cérébrale du dormeur est intense, c’est la phase des rêves dont certains se rappellent le moindre détail tandis que d’autres n’en gardent aucun souvenir.
L’importance d’avoir un sommeil de qualité
Tout le monde connaît ces lendemains difficiles parce que la nuit a été trop courte. Fatigue, mal de tête, manque d’énergie, irritabilité sont quelques unes des conséquences directes d’un manque de sommeil. Heureusement, une bonne nuit suffit à récupérer. Mais si cela devient une habitude, ce sont d’autres troubles qui se manifesteront à plus ou moins longue échéance.
De nombreuses études ont été menées depuis quelques 50 années et ont permis de découvrir différentes fonctions du sommeil. Une fonction importante concerne le cerveau qui profite d’être au ralenti pour se refaire une santé. Le sommeil est aussi indispensable pour mémoriser correctement et ce travail de consolidation de la mémoire a surtout lieu durant le sommeil profond. C’est aussi à ce moment-là qu’est secrétée l’hormone de croissance. Des études ont également permis d’établir un lien direct entre le sommeil et l’efficace du système immunitaire. Le sommeil joue aussi un rôle sur le contrôle du poids car un bon repos permet à l’organisme de produire davantage d’hormones nécessaires au sentiment de satiété que d’hormones stimulant l’appétit.
Les chercheurs ont encore beaucoup de choses à apprendre sur le sommeil mais il est certain qu’il est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme.