Il existe beaucoup de métiers de la nuit, tous ne s’abordent pas de la même manière. On gagne plus d’argent avec un travail nocturne, mais les heures de sommeil sont décalées. Si l’on veut préserver sa vie sociale et sa vie professionnelle en même temps que sa propre santé, il y a certaines règles à suivre.
Travailler de nuit, un choix de vie
Certains métiers nous obligent à travailler de nuit: infirmière, boulanger, barman, magasinier dans les grandes surfaces, musicien, artiste…
Ce travail de nuit peut être un choix de vie à plusieurs niveaux: familial, financier. Ou bien, l’on vit seul et cette vie nocturne nous attire particulièrement, ou nous vivons en couple, et les conjoints travaillent tous les deux de nuit ou encore nous avons une famille et le fait que l’un travaille le jour et l’autre la nuit apporte un plus pour les enfants. Il y a toujours un parent pour s’occuper d’eux. Il est vrai que la paie est un peu plus importante quand on a un travail avec des horaires nocturnes.
Faire les 3 x 8, une semaine de nuit éreintante
Le pire des scénarios est bien celui-ci : travailler de nuit une semaine ou 10 jours par mois. On peut comparer cela à un jetlag mensuel. C’est certainement la semaine la plus éreintante de tout le cycle des 3 x 8 (Travailler 3 x 8 h dans des horaires décalés selon la semaine qui s’écoule. Par exemple: une semaine de 22h à 6h du matin, une autre de 6 h à 14 h et enfin de 14 h à 22 h). On doit s’adapter à la vie quotidienne de 3 manières différentes selon la semaine que l’on travaille. Le sommeil est souvent de mauvaise qualité et les maladies, comme le burn out, fréquentes, sans compter les accidents du travail. Il est indispensable de préserver son sommeil.
Préserver le sommeil
Le manque de sommeil agit sur le moral mais aussi sur la santé. On doit bénéficier d’assez d’heures de sommeil au quotidien pour mener à bien ses activités et préserver sa santé. Lorsque l’on travaille de nuit, il semble plus difficile de s’endormir et obtenir assez de repos, alors que ce n’est qu’une simple question d’habitude.
Prenons par exemple, une personne qui doit se lever à 2h du matin pour travailler à 3h avec 15 min de trajet. Le retour se fera pour 11h à la maison. Elle se couchera à 20h30 après une bonne douche chaude pour décontracter les muscles (chaleur), libérer les voies respiratoires (vapeur d’eau), et faciliter l’endormissement (bien-être). Elle aura mangé à 19h au plus tard en prenant son temps pour mâcher et faciliter la digestion. Le repas doit être léger pour ne pas gêner le sommeil. Au petit déjeuner, elle prendra une nourriture consistante: pain + beurre + confiture ou céréales. Il n’est pas nécessaire de trop se charger non plus, surtout si l’on n’aime pas vraiment déjeuner le matin. Un en-cas quelques heures plus tard sera par contre bien accueilli. On doit amener sur le lieu de travail de l’eau et du jus de fruit pour apporter de l’hydratation et du sucre rapide.
Quand le travail est terminé, on doit se restaurer en toute tranquillité, si possible en famille. Il faut décompresser mais ne pas aller dormir de suite. On doit attendre d’avoir digéré un peu avant de faire une petite sieste si nécessaire, ce n’est pas une obligation, d’ailleurs, si l’on peut l’éviter, c’est mieux.
Dans l’après-midi, on sort pour s’oxygéner et prendre le soleil. Qu’il fasse beau, froid, qu’il neige, la sortie est très importante pour l’apport en « lumière du jour » dont on a manqué la nuit. S’il n’y a pas assez de lumière emmagasinée par l’organisme, on peut fragiliser sa santé, on aurait alors recours à la luminothérapie.
Préserver le sommeil de la personne qui travaille la nuit ne signifie pas non plus éviter tout bruit. Elle s’adapte aux bruits quotidiens, on peut même dire que ça la rassure. Entendre la télé dans l’autre pièce, les enfants chahuter avant d’aller dormir, sont des sons normaux qui sont généralement intégrés dans un rêve.
Au moment de la sieste, on fera juste attention de ne pas hurler ou aller « embêter » celui qui dort.
Nos astuces pour dormir quand on travaille de nuit
Pas un mais plusieurs, des petites astuces toutes simples qui permettent de mieux s’endormir.
Le simulateur d’aube peut se transformer en simulateur de crépuscule et aider à l’endormissement en douceur. Il suffit de le poser sur la table de nuit et le brancher en allant se coucher
Les volets doivent être fermés, et le noir le plus complet possible doit être apporté à la pièce pour tromper le cerveau. Il doit produire la mélatonine indispensable au sommeil. Le cycle circadien ou horloge biologique, étant quelque peu décalé, on doit leurrer l’épiphyse.
Lire, fatiguer les yeux, entrer dans une histoire dont on pourrait imaginer la suite peut accélérer la venue sommeil.
Se coucher à heures régulières est primordial.
Une aide par les plantes est quelquefois nécessaire, on fera alors appel à l’aubépine et à la valériane. Le duo est présent dans le complément alimentaire « Spasmine ». C’est une association de bienfaiteurs qui permet de ne pas penser au moment de l’endormissement et qui ne donne pas la gueule de bois au réveil.
Un coup de pouce pour se réveiller
Le simulateur d’aube à poser sur la table de la cuisine pendant la prise du petit déjeuner est un allié pour un réveil en douceur.
Si l’on doit produire plus d’énergie qu’à l’habitude, si l’on ne se sent pas très en forme, il faut utiliser un complément alimentaire à base de sucre rapides et de vitamines associées. Il y en a tellement à 7, 9 ou 12 vitamines et minéraux que l’on ne peut pas les lister tous.
Lorsque l’on travaille de nuit, le réveil fait partie intégrante du « Bien dormir ». On se réveille quand il fait nuit, l’organisme vit à l’envers, à contre-nature. Une période de l’année on se couche alors qu’il fait encore jour. Le corps est mis à rude épreuve, c’est pourquoi le sommeil doit être de bonne qualité, même s’il est plus court. L’important est surtout l’intensité, la qualité et non la durée du sommeil. Bien dormir quand on travaille de nuit se travaille toute la journée.
